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Enréaction aux informations selon lesquelles un tribunal russe a condamné le militant Mikhaïl Iossilevitch à un an et huit mois de colonie pénitentiaire pour des accusations forgées de toutes pièces, à savoir coopération avec une organisation « indésirable », Marie Struthers, directrice du programme Europe de l’Est et Asie centrale à Amnesty International, a
Photod'archives AFP. Le procès de Mostafa Tajzadeh, un célèbre militant réformateur, détenu depuis juillet pour atteinte à la sécurité d'Etat, s'est ouvert samedi devant un
Certainsde ses soutiens ont même écrit à la Haute autorité pour faire parvenir des observations et s'étonner de la différence des montants entre ses revenus et ses comptes en banque. "Nous
Entraînezvous avec une série de questions autour d'un extrait du Journal en français facile du 03 janvier 2022 et travaillez le vocabulaire de la justice. Transcription. Extrait du Journal en français facile du 3 janvier 2021 Clémentine Pawlotsky : En Égypte, une source judiciaire annonce donc la libération du militant politique Ramy Shaath emprisonné depuis deux ans et demi sans
IssaAmro partageait bien des points communs avec Nizar Banat, dont la mort a provoqué une vague de colère en Cisjordanie occupée contre l'Autorité palestinienne (AP), cadenassée par le
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Alors que la Birmanie délaisse progressivement son passé dictatorial, le régime laotien s’enfonce peu à peu dans un autoritarisme obscurantiste. Le dernier signe de cet anachronisme date de la fin mai, lorsque les autorités du Laos ont renvoyé en Corée du Nord neuf jeunes qui avaient fui leur patrie staliniste. “Pour moi, le régime laotien est une ploutocratie qui vend aux enchères les ressources naturelles nationales au bénéfice d’un petit groupe, en se targuant d’être communiste”, explique un observateur occidental à Vientiane. La disparition de Sombath Somphone, le militant laotien le plus connu et le plus respecté, est la preuve tragique du côté sombre de ce pays. Le 15 décembre, il rentrait chez lui dans sa Jeep sur la route de Tha Deua, qui longe le Mékong à l’est de Vientiane. Il a été arrêté par un policier en uniforme puis conduit par des personnes en civil jusqu’à un pick-up, dans lequel il a été emmené. La scène a été filmée par une caméra de surveillance. Si les autorités du Laos ont reconnu que l’enquête avait été ralentie par leur manque de moyens technologiques, elles ont refusé la proposition de l’ambassade américaine, qui souhaitait les aider à identifier les personnes et les véhicules apparaissant dans la vidéo. “Le gouvernement répète la même histoire depuis le début et évoque un conflit d’affaires’”, affirme Ng Shui Maeng, l’épouse de Sombath Somphone, une ressortissante singapourienne. La police laotienne, si efficace lorsqu’il s’agit de contrecarrer des manifestants qui défendent la démocratie en 1999 notamment, ne s’est pas distinguée par sa performance dans le cadre de l’enquête sur la disparition du fondateur de l’ONG Participatory Development Training Centre Padetc. Six mois plus tard, même sa Jeep n’a pas été retrouvée. “Un pays trompeur” “Le gouvernement laotien a recours a des méthodes radicales contre les dissidents qui se trouvent sur le territoire thaïlandais. Ils recrutent des tueurs à gage pour les assassiner”, déclare Adisorn Semyaem, un spécialiste du Laos qui travaille à l’Institut des études asiatiques de l’université Chulalongkorn. On peut citer l’assassinat, en 2006, d’Anouvong et Uraiwan Setthathirath, deux ressortissants américains d’origine laotienne qui affirmaient faire partie de la famille royale du Laos. En 1999, quatre personnes qui organisaient une manifestation de défense de la démocratie à Vientiane ont été arrêtées et condamnées à dix ans de prison, mais on ne les a plus jamais revues, bien qu’elles aient achevé leur peine. “Le Laos est un pays trompeur. Nous n’avons pas la réputation de réprimer l’opposition, car la répression reste toujours invisible. Des choses se passent mais personne ne le sait”, déplore le salarié d’une ONG. La disparition de Sombath Somphone a d’autant plus surpris qu’il n’est pas un militant politique et qu’il a toujours travaillé en étroite coopération avec les autorités. Après avoir fait des études aux Etats-Unis, il est rentré dans son pays à la fin des années 1970 et a travaillé dans le domaine du développement agricole. En 1996, il a lancé l’ONG Padetc, dont l’objectif est de former des jeunes pour qu’ils puissent faire connaître leurs droits aux populations rurales. “Son but a toujours été de faire en sorte que le peuple comprenne ses droits, pas de s’opposer au gouvernement”, affirme Ng Shui Maeng. Nombreux sont ceux qui lient sa disparition au rôle de premier plan qu’il a joué en tant que co-président du comité organisateur du Forum populaire Asie-Europe AEPF, qui a eu lieu à Vientiane en octobre 2012 à l’approche de la Réunion Asie-Europe ASEM. Sombath Somphone a organisé le forum avec d’autres, en accord avec le gouvernement et avec la pleine participation des divers mouvements et fronts à la botte du régime. En revanche, un certain nombre d’“incidents” au cours de l’événement auraient provoqué la colère de hauts responsables. Sombath Somphone avait corédigé une déclaration qui résumait toutes les consultations menées avant le forum, selon laquelle la croissance économique ne suffisait pas à elle seule à résoudre tous les problèmes du Laos – une position susceptible de contredire l’objectif no 1 des dirigeants du pays une croissance économique élevée. Les autorités laotiennes ont bloqué sa distribution dans le cadre du forum. Pendant l’AEPF, des villageois de plusieurs régions sont intervenus pour expliquer que leurs terres avaient été confisquées au profit de concessionnaires – des entreprises vietnamiennes ou chinoises pour la plupart. “C’est une question des plus sensibles dans un pays où les exploitations minières et les plantations de caoutchouc se développent rapidement”, explique le directeur d’une ONG à Vientiane. Une affaire qui écorne l’image du pays Dans un Etat aussi impénétrable que le Laos, où la presse est complètement muselée par le gouvernement et où les juges sont nommés par le Parti révolutionnaire populaire lao, il est difficile d’élucider qui pourrait être responsable de la disparition de Sombath Somphone. Quelques noms circulent régulièrement ceux des enfants de membres du Politburo, une branche de la nomenklatura qui exploite le système pour s’enrichir. “Le monde politique laotien repose avant tout sur des dynasties, explique un analyste occidental à Vientiane. Elles poursuivent leur travail d’une génération à l’autre. Dix ou quinze familles se font concurrence en interne, mais de l’extérieur elles ont les mêmes intérêts.” Une chose est claire les personnes qui ont organisé la disparition de Sombath Somphone et les hauts responsables qui les ont protégés ont gravement sous-estimé la réaction de la communauté internationale. “Ils pensaient sûrement que tout rentrerait dans l’ordre rapidement, mais ce n’est pas ce qui s’est passé, affirme un délégué occidental au Laos. Plus ils attendent, plus cette affaire leur coûtera cher. Et la seule solution est de le libérer, même si cela implique de perdre la face.” La plupart des pays européens ont fait du cas de Sombath Somphone une priorité lors de toutes les réunions bilatérales, et les ministres laotiens qui viennent en Europe doivent constamment répondre de l’affaire. En Thaïlande, un grand réseau a été créé par des amis, des employés d’ONG, des journalistes et des universitaires pour participer à la recherche du disparu et continuer à faire pression sur les autorités laotiennes. A l’échelle de l’Asean, Singapour s’est jusqu’ici révélée la plus active. Même le Vietnam antidémocratique, “grand frère” du Laos depuis le coup d’Etat du Pathet Lao en décembre 1975, serait irrité par la gestion inepte et incompétente de cette affaire par Vientiane – un fiasco qui commence à nuire à sa réputation. Malgré le climat de peur engendré par cette disparition, une partie des Occidentaux qui travaillent à Vientiane estiment que ce tragique événement a aussi des impacts un peu moins négatifs. L’ampleur sans précédent de l’intérêt porté dans le monde entier à une affaire laotienne permettra sûrement de protéger d’autres personnes qui travaillent dans l’humanitaire et le développement, et qui prennent des risques pour promouvoir une société plus ouverte et plus juste. Sombath Somphone est précisément devenu un symbole de ce combat. “Les responsables de cette disparition réfléchiront maintenant à deux fois avant de recommencer”, conclut l’employé d’une ONG.
3 juillet 2021 - Des Palestiniens protestent à Ramallah, en Cisjordanie, contre l'assasinat de Nizar Banat, éminent militant de l'opposition, par l'Autorité palestinienne AP à Hébron il y a deux semaines. Banat, critique acharné de l'AP qui l'avait détenu à plusieurs reprises, était connu pour ses dénonciations de la corruption de l'AP, la coordination répressive avec le colonialisme israélien, ainsi que pour avoir compromis les principes de la libération palestinienne. L'AP a été créée en 1993 après que l'Organisation de libération de la Palestine OLP a reconnu la légitimité du colonialisme israélien dans certaines parties de la Palestine, reniant ainsi certains des principes fondamentaux de la propre charte de l'OLP, ainsi que le mouvement plus large de décolonisation palestinienne. Depuis lors, l'AP est régulièrement critiquée pour avoir nui à la cause palestinienne et pour avoir pris pour cible des militants anticolonialistes - Photos Activestills Par Radia ZabanehUn mouvement de protestation contre la corruption et l’autoritarisme de l’Autorité palestinienne prend de l’ampleur en Cisjordanie occupée. Des mois avant le sixième anniversaire de Ghassan, il avait déjà tout prévu pour sa fête ; il voulait un costume de policier et un gâteau en forme de casquette de police. Jusqu’à il y a un mois, lorsque son admiration pour la police a volé en éclats… Le 5 juillet, la mère de Ghassan, Hind Shraydeh, s’est rendue au poste de police de Ramallah, en Cisjordanie occupée, pour demander la libération de son mari, qui avait été arrêté avec plusieurs autres militants par les forces de sécurité palestiniennes avant une manifestation prévue contre l’Autorité palestinienne AP plus tôt dans la journée. La police a déclaré que les militants avaient été arrêtés parce que la manifestation n’avait pas été autorisée. La manifestation improvisée de Shraydeh s’est étendue à une douzaine de membres de sa famille et de militants après qu’elle a publié une vidéo sur Facebook revendiquant “État des libertés, non aux arrestations politiques”. Mais elle n’a pas duré longtemps. La police anti-émeute s’est violemment attaquée aux manifestants, aux observateurs et aux journalistes. Shraydeh a été traînée par les cheveux, battue et placée en détention devant ses enfants, qui ont également vu leur oncle et leur grand-père de 77 ans se faire asperger de gaz poivré. Lorsqu’elle a été réunie avec ses enfants après minuit, suite à une intervention du Premier ministre de l’AP, Ghassan lui a dit qu’il ne voulait plus être policier. “Un policier n’est plus un métier de rêve pour un enfant de cinq ans”, a déclaré Shraydeh. “L’AP ne peut plus soutenir son image – pas de sécurité, pas de protection, pas de respect de l’autre, pas de pluralisme… Ce n’est pas l’État pour lequel nous luttons.” La mort de Nizar Banat, âgé de 46 ans, lors de sa détention par l’Autorité palestinienne le 24 juin, a entraîné de fortes protestations en Cisjordanie. Banat était un militant politique et un critique virulent de l’Autorité palestinienne qui publiait des vidéos sur les médias sociaux accusant l’Autorité palestinienne de corruption. Le Fatah, le mouvement qui contrôle l’AP, a organisé des contre-manifestations pour prêter allégeance au président Mahmoud Abbas et affirmer qu’il reste le dirigeant légitime, 16 ans après sa dernière élection. “Nous ne voulons en aucun cas qualifier notre peuple de traître, mais les manifestations pourraient être utilisées par ceux qui veulent nuire à l’intérêt national palestinien”, a déclaré Hasan Hamayel, un porte-parole du Fatah, à Al Jazeera. Il a critiqué les militants de Cisjordanie pour ne pas avoir protesté contre la mort d’un Palestinien détenu par le Hamas à Gaza il y a plusieurs jours, mais a précisé qu’il ne faisait pas de parallèle. “Je ne fais pas de comparaison, nous avons un État ici, il y a la loi et l’ordre… Nous sommes l’institution légitime avec laquelle le monde traite”, a déclaré M. Hamayel. Mais l’ordre public est justement l’une des revendications des manifestants. Alors que l’Autorité palestinienne prétend avoir arrêté 14 membres de la patrouille de police qui a arrêté Banat et les avoir renvoyés devant la justice militaire, en attendant la fin de l’enquête sur leur implication présumée dans sa mort, la confiance dans le système judiciaire de l’Autorité palestinienne a fondu, plus des deux tiers des personnes interrogées estimant que le système judiciaire est corrompu. Le 25 juillet, un haut responsable du Fatah, Hussein al-Sheikh, a présenté des excuses pour la mort de Banat au nom du chef de l’AP, Abbas. “C’est un accident triste et malheureux. Une erreur s’est peut-être produite lors de l’action des forces de l’ordre… Il est important qu’il y ait des procédures en place concernant les questions d’ordre public et de juger qui a commis une erreur dans cette affaire”, a déclaré le Media Line. Omar Assaf, un militant de premier plan, a déclaré à Al Jazeera que les excuses étaient un bon début mais que la responsabilité et la justice étaient vraiment nécessaires. “C’est au peuple palestinien qu’il aurait dû s’adresser en premier lieu par le biais des canaux locaux, et non des médias internationaux”, a ajouté Assaf. Si le meurtre de Banat a été le catalyseur des récentes manifestations réclamant la justice, une réforme de la sécurité et des élections, le mécontentement à l’égard de l’AP s’était accru bien avant cet assassinat. Crise de légitimité En avril, M. Abbas a reporté ce qui aurait été les premières élections législatives depuis 15 ans, en raison d’un différend, selon lui, sur le vote à Jérusalem-Est, annexée par Israël. Ses détracteurs ont accusé le dirigeant de l’AP, âgé de 85 ans, de se servir de cette question comme d’une excuse pour éviter des élections qui pourraient voir le Fatah divisé les perdre. Ramallah, 3 juillet 2021 – La police d’Abbas, véritable force supplétive de l’occupant israélien, bloque les manifestants réunis pour exprimer leur colère face au lâche assassinat de l’opposant Nizar Banat – Photo Activestills Le mécontentement à l’égard de l’AP a été aggravé par sa position plus que passive lors des manifestations et des confrontations avec les forces israéliennes face aux projets d’expulsions forcées de familles palestiniennes dans le quartier de Sheikh Jarrah à Jérusalem-Est et lors de la guerre de 11 jours en mai entre Israël et des groupes palestiniens à Gaza, ainsi que par une enquête sur un accord de troc de vaccins entre l’AP et Israël qui a été rejeté. Khalil Shikaki, professeur de sciences politiques et directeur du Palestinian Center for Policy and Survey Research [PCPSR], qui réalise des sondages depuis 1993, a déclaré à Al Jazeera qu’il n’avait jamais vu un tel niveau de frustration à l’égard de l’AP parmi les Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza. Il a déclaré que les Palestiniens sont mécontents de la collaboration de l’AP avec l’occupation israélienne, de son administration des zones sous son contrôle en Cisjordanie, et de sa corruption et son autoritarisme croissants. “Il existe une perception selon laquelle l’AP accepte essentiellement le statu quo, manque d’initiative et de détermination pour affronter Israël, et protège essentiellement ses propres intérêts en maintenant l’AP en vie”, a déclaré Shikaki. Selon le plus récent sondage du PCPSR, publié le 4 juillet, si des élections présidentielles étaient organisées et que seuls deux candidats étaient désignés Mahmoud Abbas du Fatah et Ismail Haniyeh du Hamas, le premier obtiendrait 27% et le second 59% des voix – contre 47% pour Abbas il y a seulement trois mois. Pourtant, alors que les Palestiniens semblent absolument vouloir une changement, des élections ne sont pas prévues. Le Fatah a suggéré un remaniement du gouvernement pour calmer les critiques – ce que Abbas aurait approuvé – ainsi que des changements dans l’appareil de sécurité et dans le corps diplomatique. Mais Assaf a déclaré que la crise de légitimité de l’AP ne sera pas résolue par de quelconques remaniements. “La crise subsistera tant qu’il n’y aura pas d’élections“, a-t-il affirmé. Nous avons brisé la barrière de la peur Entre-temps, bien qu’elles soient relativement peu nombreuses et centrées sur Ramallah et Hébron, les manifestations anti-AP se poursuivent et une autre est prévue pour le 2 août. Selon les analystes, le Hamas s’abstient d’utiliser sa base en Cisjordanie par crainte de confrontations sanglantes avec le Fatah, à un moment où il tente de réhabiliter son image au niveau local et international. Le Fatah, dans l’ensemble, défend l’AP et s’abstient de critiquer publiquement Abbas. Les autres partis et les indépendants sont à la tête des manifestations, mais ils représentent moins d’un quart de la population et ne disposent pas de la base et de l’appareil organisé nécessaires pour maintenir longtemps les protestations, selon Shikaki. Le déroulement des événements post-Printemps arabe et le désir de stabilité, ainsi que les craintes en matière de sécurité, pèsent également sur bon nombre de ceux qui souhaitent le changement. “Ils ne veulent pas risquer d’être tabassés par les services de police… Ils ne veulent pas risquer de devoir aller en prison. Ils voient ce qui se passe, même avec les journalistes lorsqu’ils sortent de leurs cellules… Certains craignent de perdre leur emploi et les conditions de vie quotidiennes sont une constante préoccupation”, a expliqué Shikaki. Assaf, cependant, ne traîne pas les pieds… Cet homme de 71 ans, que l’on retrouve à chaque manifestation, souvent avec un haut-parleur, a déclaré qu’il était convaincu que le mouvement ferait boule de neige. “Nous avons brisé la barrière de la peur”, nous a dit Assaf, même s’il reste prudent dans ses prévisions. “La répression de l’AP est plus qu’une manifestation de faiblesse et de confusion. C’est, d’une manière ou d’une autre, le début d’une guerre de succession pour savoir qui prendra la relève quand Abbas ne sera plus là”, a-t-il ajouté. 29 juillet 2021 – Al-Jazeera – Traduction Chronique de Palestine
/ Moyen-Orient Publié le 25/11/2020 - 1910 Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, lors d'une conférence de presse à Ramallah, le 11 novembre 2019. Illustration. AP Photo/Majdi Mohammed En Cisjordanie, l’arrestation ces derniers jours d’un militant politique très critique de la politique gouvernementale a été dénoncée. Nizar Banat avait critiqué sur les réseaux sociaux la reprise de la coopération entre l’Autorité palestinienne et Israël. Une attaque contre le gouvernement palestinien. Il a finalement été libéré ce mardi, après deux jugements en sa faveur et l’intervention de diplomates. Avec notre correspondant à Jérusalem, Guilhem DelteilCette vidéo a été mise en ligne sur Facebook mercredi 18 novembre. Nizar Banat, un militant politique vivant à Hébron, attaque le ministre des Affaires civiles après qu’il a annoncé la reprise de la coopération entre l’Autorité palestinienne et Israël en la présentant comme une victoire des Palestiniens. D’une durée de dix minutes, elle a été partagée 1 500 fois et elle n’a pas été du goût de l’Autorité Banat, déjà plusieurs fois interpellé, a été arrêté deux jours après l’avoir mise en ligne et incarcéré à la prison de Jéricho qui a la réputation d’imposer de mauvais traitements aux détenus. Lundi, un juge de première instance avait exigé sa libération mais celle-ci s’est encore fait attendre. Mardi, un juge d’une autre instance a confirmé ce jugement et des diplomates européens sont intervenus en sa faveur. Le militant a finalement été libéré après plus de quatre jours de un communiqué, la délégation de l’Union européenne à Jérusalem a dit s’opposer fermement aux actions visant à limiter l’espace dans lequel la société civile et les médias peuvent opérer ». Elle rappelle à l’Autorité palestinienne que le respect des droits de l’homme est de sa responsabilité dans les territoires qu’elle contrôle. Le gouvernement palestinien est régulièrement accusé de dérive autoritaire.
Sénégal Politique Cliquez pour agrandir l'image Sénégal L'opposition veut une Haute autorité indépendante » pour organiser et gérer les élections 2530 Vues 0 Commentaires Il y a 2 ans © - mardi 10 mars 2020 - 1441Des leaders de l’opposition sénégalaise Au Sénégal, dans le cadre du dialogue national, l’opposition a fait une proposition révolutionnaire. Elle a mis sur la table de négociation, l’instauration d’une Haute autorité indépendante » pour organiser et gérer les élections, a appris KOACI. Les Autorités en charge de l’organisation et de la gestion des Élections et des Médias publics» seront au cœur des débats du jour à la Commission du dialogue politique. Pour l’opposition, à la place du ministère de l’Intérieur dont le patron est jugé partisan, elle propose une Haute autorité indépendante, pour gérer et organiser les élections. Aussi, elle réclame une Haute autorité pour la gestion des médias publics. L’opposition n’est pas loin de la proposition de la société civile. Même si elle ne parle pas de ministère, pour la gestion des élections, elle propose une Haute Autorité indépendante» chargée d’organiser et de gérer les élections. Cela, dit-elle, pour redonner la confiance entre acteurs». Si elle a fait une telle proposition, c’est parce que l’opposition dénonce la partialité, maintes fois constatées du ministre de l’Intérieur, militant et responsable du parti au pouvoir», ainsi que les manquements répétés de l’actuelle Cena», notamment dans son rapport sur les élections législatives, où elle a avoué que c’est l’administration qui, en un moment donné, avait pris sur elle la responsabilité d’envoyer en vrac et sans tri les cartes d’électeurs, provoquant ainsi toutes les perturbations qui s’en sont suivies. Pour la structure qui aura en charge la gestion des médias publics», l’opposition propose une Haute autorité des médias». Un organe qui, selon la proposition, sera indépendant, doté de pouvoirs et de moyens, impliqué dans la procédure de nomination proposition de liste de dirigeants potentiels parmi lesquels l’Exécutif fera son choix».Cette haute autorité aura, entre autres missions de réguler le secteur des médias et de garantir l’accès à l’information et l’accès équitable aux médias du service public à tous les citoyens et aux organisations politiques, syndicales et sociales». Elle pourrait également avoir compétence de sanctionner les dirigeants des médias publics qu’il pourra révoquer en tant que de besoin». Ces réformes sont d’autant plus nécessaires pour l’opposition que le pouvoir s’accapare des médias publics d’où sont quasiment exclus les opposants. Or, précisent les opposants, aux termes de la loi sur les partis politiques, les partis membres de la coalition au pouvoir n’ont pas plus de droit que les partis membres des différents fronts de l’opposition». En ce sens, Sourang et Cie notent qu’en dehors des périodes de campagne électorale où l’égalité entre les différents partis est rompue au profit de la représentativité définie et appliquée sous le contrôle de l’autorité de régulation des médias, les dirigeants de la Rts n’ont aucun droit de privilégier les partis au pouvoir dans le traitement de leurs manifestations. Sidy Djimby Ndao , Dakar Contacter à Dakar + 221773243692 – ou sn Par Koaci RESTEZ CONNECTÉ En téléchargeant l'application KOACI. 0 Commentaires Sénégal L'opposition veut une Haute autorité indépendante » pour organiser et gérer les élections Veuillez vous connecter pour commenter ce contenu. Votre avis nous intéresse. Soyez le premier à commenter cet article
militant en opposition avec une autorité politique